Dans son discours de politique générale du 25 novembre 2021, le président du gouvernement de la Nouvelle- Calédonie signalait :

« les signes identitaires qui sont la marque d’identification officielle de la Nouvelle-Calédonie sont encore trop frileusement utilisés. Notre objectif est de promouvoir avec plus d’enthousiasme l’hymne du pays. Nous demanderons qu’il soit appris et chanté à l’école […]. »

 

L’hymne calédonien, "Soyons unis, devenons frères", a été écrit et composé en 2008 par des membres de la chorale Mélodia, à l’initiative de Philippe Millot, chef de chœur.

Les valeurs portées par l’hymne s’inscrivent dans le parcours civique

 

Les valeurs portées par l’hymne calédonien - la tolérance, l’équité, le respect, la solidarité, la confiance et la paix -

sont universelles.

Ces principes fondamentaux renvoient ainsi aux grands défis mondiaux auxquels sont confrontés aujourd’hui tous les pays. Elles renvoient également au défi que doit relever la Nouvelle-Calédonie « de passer de la diversité et de la pluriculturalité, au pays ».

 

Séances dédiées / Projets interdisciplinaires

Bien que le cours d’éducation musicale ait un rôle crucial à jouer dans l’appropriation par le plus grand nombre de ce signe identitaire défini dans l’accord de Nouméa, il apparaît que beaucoup de disciplines pourraient contribuer à une meilleure connaissance de celui-ci.

Cela peut se faire au sein de séquences ou séances dédiées ou au sein de projets interdisciplinaires.

Des exemples en mathématiques, arts plastiques et éducation musicale sont accessibles ci-dessous.

 

Hymne Calédonien

Vice-Rectorat

2022

Faut-il rendre obligatoire le vote en France ?

 

Document 1A

Document 1B

Document 1C

Les pays où le vote est obligatoire

 

       En revanche, plusieurs pays, et pour certains d’entre eux depuis longtemps déjà, ont fait le choix du vote obligatoire.

 

Cette institution est aujourd’hui fort ancienne en Belgique, puisqu’elle a été mise en place en 1893. C’est aussi dès 1924 que le vote obligatoire a été instauré en Australie pour les élections nationales(…).

 

Le système le plus connu est celui de la Belgique. Un électeur qui ne se rend pas aux urnes risque des sanctions. L’abstention est constitutive d’une infraction, qui, sans excuse valable, s’accompagne d’une sanction pénale (amende de 27,50 à 55 euros la première fois et de 137,50 euros si récidive). Mais, outre la sanction pénale, l’abstention est sanctionnée aussi par des mesures administratives. Ainsi, si la personne concernée s’est abstenue quatre fois en quinze ans, elle peut être rayée des listes électorales pour dix ans et ne peut recevoir pendant ce laps de temps ni nomination, ni promotion, ni distinction émanant d’une autorité publique.

 

En Australie également, le vote est obligatoire depuis 1924. Ce qui permet au pays d'afficher des taux de participation record. Et pour cause, la loi peut faire débourser les abstentionnistes jusqu'à 100 dollars (71 euros) de leur poche en cas de manquement. Si le citoyen refuse de payer cette amende, des sanctions supplémentaires peuvent lui être appliquées. Elles varient selon l'État dans lequel l'affaire est jugée et peuvent consister en des travaux d'intérêt général, la saisie de bien, voire une courte peine de prison.

 

Pourtant, l’utilité de cette procédure demeure fort discutée. Ses opposants lui reprochent de ne pas prendre en compte les raisons poussant les électeurs à s’abstenir lors des élections nationales. Certes, l’abstention peut être le signe d’une certaine passivité, voire d’une franche désinvolture. Toutefois, pour nombre de personnes, ce refus de participer aux opérations électorales traduit leur déception face à "l’offre politique". Aucun parti, aucun candidat ne représentant leur sensibilité, ils préfèrent renoncer au vote plutôt que de cautionner les personnes en place. À cela, les partisans du vote obligatoire répondent que ces électeurs déçus ont toujours la possibilité de voter blanc (aucun bulletin dans l’enveloppe) ou nul (nombreux sont les électeurs qui ont pris l’habitude d’inscrire sur l’un des bulletins de vote tout le mal qu’ils pensent des partis ou des personnalités en place).

 

Il n’en reste pas moins vrai que le vote obligatoire, à lui seul, ne saurait susciter l’intérêt des électeurs pour les opérations de vote, en particulier dans un contexte de crise de la représentation.

 

Source : vie-publique.fr

 

Document 2

Faut-il obliger les électeurs à se rendre aux urnes, sous peine d’amende,

pour lutter contre l’abstention ?

L’idée est de nouveau d’actualité.

 

Les Français semblent prêts

 

L’unanimité n’est pas de mise : de tous bords politiques, des voix s’élèvent contre ce qui est perçu comme une énième contrainte. Chez les électeurs, l’idée fait son chemin. Selon un sondage TNS Sofres de 2011, ils étaient 57 % à être favorables au vote obligatoire. Un chiffre qui grimpe à 67 % si elle s’accompagnait de la prise en compte du vote blanc.

 

Pour : « La République a besoin de tous ses citoyens »

 

Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès (Paris).

Les rites sont nécessaires au fonctionnement de la République. Le service militaire a disparu, il ne reste que des événements sportifs ou festifs ! Le vote doit retrouver sa dimension symbolique.

En contrepartie, il faut prendre en compte le vote blanc. La République peut rendre le vote obligatoire, mais si les électeurs sont insatisfaits des candidats et qu’ils l’expriment par un vote blanc, celui-ci doit être reconnu au même titre qu’un suffrage exprimé. Le vote obligatoire, c’est donc plus de choix pour les électeurs. Et aller moins d’une fois par an dans son bureau de vote, ce n’est pas un effort insurmontable !

 

Contre : « Mettre à l’amende les mécontents, souvent modestes, c’est indécent »

 

Dominique Chagnollaud, professeur à Paris II et président du Cercle des constitutionnalistes (Paris).

Un diagnostic erroné. La participation baisse, c’est un fait, en France et en Europe. Mais les citoyens se déplacent pour voter malgré les changements de calendriers électoraux et la multiplication des élections. Il y aurait peut-être plus de participation s’il y avait moins d’élections. L’abstention augmente aussi dans des pays comme la Belgique (+ 8 % aux dernières législatives de 2008) où le vote est pourtant obligatoire.

Traiter les causes de l’abstentionnisme. Avec le vote obligatoire, on traite le symptôme que constitue la baisse de participation. On s’attache à l’aspect quantitatif et on laisse de côté le qualitatif, à savoir la désaffection des citoyens pour leurs institutions. Cela revient à mettre un cataplasme sur une jambe de bois…

Gare au risque de marginalisation. Une partie des abstentionnistes – les jeunes, les personnes âgées, les chômeurs – est déjà marginalisée. Pour les faire rentrer dans le rang, on les pénaliserait un peu plus juridiquement en leur infligeant des amendes, voire en les poursuivant au pénal quand celles-ci ne seraient pas payées. C’est une idée indécente et réactionnaire. Et dangereuse, car elle risque d’entraîner un peu plus de défiance de la part de nos concitoyens les plus modestes.

 

source : Nicolas Priou, 08 Mai 2015 - le parisien

 

Document 4

Source : CIDEM et mairie de Lille

Document 3

Les Valeurs de la République

Quels sont les valeurs de la France et de la Nouvelle-Calédonie

 

Activités pédagogiques sur les valeurs de la République Française et de la Nouvelle-Calédonie en Powerpoint

Se sentir en sécurité est un droit : le droit à la sûreté est affirmé dans la déclaration des droits de l’homme (1789) et dans la déclaration universelle des droits de l’homme (1948, art 3). Pourtant de nombreuses menaces contre les libertés des peuples et la démocratie existent aujourd’hui.

 

La défense de la paix internationale : l’ONU.

 

Consigne : Complétez les parties A, B et le schéma en C à l’aide du site internet : www.un.org/fr/ (et notamment à partir des onglets « A propos de l’ONU » et « Notre action »)

 

A/ HISTOIRE de l’ONU :

 

- Quelle organisation crée en 1919 est considérée comme précurseur de l’ONU ?

.........................................................................................................................................................................…………………………………………………………………………………………………………………….

 

ONU signifie :

……………………………………………………………………………………………..

en anglais :………………………………………………………………………………..

 

Date de création :

……………………………………………………………………………………………..

 

Siège de l’ONU (Etat, Ville)

…………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………..

 

Nombre d'États membres

En 1945 :………………………………………………………………………………….

Aujourd’hui :……………………………………………………………………………….

 

Langues officielles

………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………...

 

Drapeau de l’ONU

(description, signification)

………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………..

 

B/ OBJECTIFS :

 

Les 5 actions principales de l’ONU sont :

-…………………………………………………………………………………………

-…………………………………………………………………………………………

-…………………………………………………………………………………………

-…………………………………………………………………………………………

-…………………………………………………………………………………………

 

 

 

 

 

 

 

 

La Défense nationale 

Quels sont les acteurs et les missions de la Défense nationale

 

Les risques et les menaces actuels :

 

- une guerre avec un pays voisin ;

- une attaque terroriste sur le territoire français ;

- une guerre contre une grande puissance étrangère ;

- la piraterie maritime contre un navire français ;

- une attaque contre les intérêts français à l’étranger ;

- une cyberattaque contre les sites Internet stratégiques français

À l’ère de la mondialisation, les notions de sécurité et de conflits ont évolué. Ce constat impose des réorientations stratégiques dans l’utilisation des moyens de défense au sein et à l’extérieur de notre pays.(…)

 

Dans ce cadre, le rôle du ministère de la Défense est d’assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts français.

Il répond aussi à d’autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux  (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense).

 

Au delà de ces missions, le ministère de la Défense s’implique également dans des missions de service public. Ses moyens humains et matériels soutiennent ou suppléent les actions d’autres ministères, au quotidien ou dans l’urgence, sur le territoire national et à l’étranger.

 

Source : http://www.defense.gouv.fr/,décembre 2010

Document 1

La lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden (2009)

La frégate française Floréal escorte des navires commerciaux au large de Djibouti, dans le cadre de l'opération militaire Atalante menée par l'Union Européenne contre la piraterie

Attaque contre des sites gouvernementaux :

 

En 2006, une attaque a visé des centaines de sites français dont le ministère de l’Éducation nationale. Les hackers turcs protestaient contre le projet de loi sur la négation du génocide arménien. Les sites étaient "défigurés" : le drapeau turc et des messages apparaissaient

 

En 2010, le compte Twitter du ministère des Affaires Etrangères a été piraté. Un message d'insultes visant les Roumains et l'Union Européenne avait été posté sur le compte

 

En 2011, le ministère de l’Économie et des Finances a été la cible d'une cyberattaque.

L'objectif des agresseurs était vraisemblablement de se procurer des informations économiques et financières sur la France

 

Sources : 01net.com, lexpress.fr, silicon.fr

La France a une armée de métiers.

Pour défendre ses intérêts, elle participe à une défense globale, c’est-à-dire qu’elle est engagée avec d’autres pays dans la sécurité mondiale.

 

L’intervention au Mali en est un bon exemple.

Elle a des alliés : elle fait partie de l’OTAN et participe à la Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD).

Elle est membre du conseil de sécurité de l’ONU.

 

Document 3 : L'organisation de la Défense nationale

Document 4

D’après le document 4, combien de militaires français sont en dehors de la métropole ?

 

 

Opex = opération extérieure

 

Quelle différence y a-t-il entre les « opex nationales » et les « opex multinationales » ?

 

       Troisième étape du "parcours de citoyenneté",

la JDC est obligatoire pour les garçons et les filles entre la date de recensement et l'âge de 18 ans.

 

        Les pouvoirs publics et les forces armées agissent chaque jour pour que la liberté puisse exister, sur notre territoire, mais également en Europe et sur d'autres continents.

 

        La JDC est une journée qui permet de rappeler à chacun que cette liberté a un prix. C'est aussi une occasion unique de contact direct avec la communauté militaire, et de découverte des multiples métiers et spécialités, civiles et militaires qu'offre aujourd'hui aux jeunes, la Défense.

 

        Opportunités professionnelles mais également opportunité d'aide spécifique pour les jeunes en difficulté, qui pourront - s'ils le souhaitent - obtenir lors de cette journée des conseils d'orientation vers des structures d'aide adaptée.

 

Le programme de la journée comprend :

 

un petit-déjeuner d'accueil,

des modules d'informations sur les responsabilités du citoyen et les enjeux de la défense,

des tests de connaissance

de la langue française établis par l'éducation nationale,

un repas le midi,

une initiation aux gestes de premiers secours dans une majorité de sites,

éventuellement une visite des installations militaires.

 

          En fin de journée, un certificat de participation  est remis. Il est obligatoire pour l'inscription aux examens  et concours  soumis au contrôle de l'autorité publique.

 

Affiche de l’exposition

« 8 fois huit » pour les objectifs du millénaire en 2015

 

 

Le Siège de l'ONU à New York  
Photo ONU / Joao Araujo Pinto

 

Des casques bleus sécurisent un camp de personnes déplacées

(région du Moyen-Cavally, mars 2011)

La région du Moyen-Cavally, dans l'Ouest du pays, a été une des zones les plus touchées par les combats lors de la crise postélectorale. Plus de 15000 personnes déplacées ont bénéficié de l'aide humanitaire

 

Les missions et le bilan du Tribunal Pénal International

de l'ex-Yougoslavie

 

 

 Comment l'ONU fonctionne-t-elle ?

 

L’Organisation des Nations Unies a été fondée le 24 octobre 1945 par 51 pays déterminés à préserver la paix grâce à la coopération internationale et à la sécurité collective.

Aujourd’hui, elle compte 192 Membres, soit la quasi-totalité des nations du monde.

Un État qui devient Membre de l’ONU accepte les obligations imposées par la Charte des Nations Unies, traité international qui énonce les principes de base des relations entre pays.

 

En vertu de la Charte, les buts de l’ONU sont au nombre de quatre:

 Maintenir la paix et la sécurité internationales;

 Développer des relations amicales entre les nations;

 Coopérer à la recherche d’une solution aux problèmes internationaux en encourageant le respect des droits de l’homme;

 Être un centre où s’harmonisent les efforts des nations.

L’ONU n’est pas un gouvernement mondial et elle ne légifère pas. Elle offre toutefois les moyens de contribuer au règlement des conflits internationaux et de formuler des politiques sur des questions qui nous intéressent tous. Tous ses États Membres – grands ou petits, riches ou pauvres, quel que soit leur système politique ou social – ont leur mot à dire et disposent d’une voix et d’un vote.

 

 

 

A.Guette

Collège G.BAUDOUX

3ème

2018

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E.Daver

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